Le peuple Moso a été déclaré peuple modèle au 50ème anniversaire de l'ONU...Les Moso sont le dernier peuple matriarcal intact
Cette société parfaite aux pieds de l'Himalaya est structurée sans père ni mari, mais pas sans oncle.
Les principes de vie Moso :- pas de mariage : les enfants restent vivre chez leur mère toute leur vie.- pas de paternité : les enfants sont élevés par les oncles, pas de complexe d'oedipe.- tout passe par la mère : nom, propriété...- la sexualité est libre : chacun est libre d'avoir (en secret) autant d'amants qu'il le désire, et de changer à volonté.- ils vivent en communisme familial : la propriété appartient à tout le clan familial, il n'y a pas d'héritage.
via youtu.be
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Bande-annonce de la pièce de théâtre "La méthode Gronhölm" qui se joue au théâtre Tristan Bernard http://www.theatretristanbernard.fr/ L'histoire de quatre candidats qui se rendent à un entretien d'embauche pour un poste de cadre.
via dai.ly
facebook : www.facebook.com/macadamseeds
web : http://www.scoop.it/t/macadam-seeds
La permaculture est la conception consciente de paysages qui miment les modèles et les relations observés dans la nature, visant à stimuler l'activité biologique des sols pour les entretenir et obtenir une production abondante de nourriture et d'énergie pour satisfaire les besoins locaux.
via youtu.be
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Rien n’est plus difficile que de tenter de définir cet art qui consiste à prolonger la vie du patrimoine architectural. En proposant le terme « transcriptions d’architectures », Christine Desmoulins et Philippe Robert montrent comment le travail sur le bâti existant est un acte de créativité. L’exposition sur affiches et le livre qui l’accompagne abordent les différentes façons de ré-inventer l’architecture, au moment où une prise de conscience collective, en France, conduit à conserver au maximum notre patrimoine sans pour autant s’interdire de le transformer. Ces préoccupations rejoignent celles qui sont issues du développement durable, qui invitent à imaginer des solutions nouvelles pour limiter la consommation de matériaux de construction.
L’exposition Transcriptions d’architecture comprend 16 affiches imprimées sur papier Munken Lynx 150 g.
Responsable scientifique :
Christine Desmoulins et Philippe Robert
Conception graphique :
ericandmarie, Paris
16 affiches de 60 x 92 cm
Une affiche titre
Deux affiches introductives
Sur les traces des séchoirs à tabac
Cultures et sérénité
L’horizontale des restanques/Une fabrique culturelle
Doublure contemporaine pour atelier de tissage
Habiter dans un réservoir/Déchiffrer une friche industrielle
Danser dans le béton
L’écurie retrouve ses chevaux
Le marché dans l’église/Dans l’enveloppe de la ferme
Reparcourir l’abbaye
Dans la cour du château/Muser dans la piscine
Une gare peut en cacher une autre
Déjeuner dans la gare/Dans les lanière de la ville
Alternative sensible
Parution trimestrielle
Revue fondée en 1961 par Émile Benveniste, Pierre Gourou et Claude Lévi-Strauss
Secrétaire général : Jean Jamin
Laboratoire d’anthropologie sociale
52, rue du Cardinal-Lemoine 75005 Paris
Tél. 00 33 (0)1 44 27 17 34 / Fax 00 33 (0)1 44 27 17 66
ISSN : 0439-4216
L’Homme. Revue française d’anthropologie
se veut ouverte aux multiples courants et à l’évolution de la recherche
anthropologique entendue au sens large, dans une perspective
interdisciplinaire.
Rendre visible le développement de
l’anthropologie et y participer par la publication d’articles relevant
des différents champs et secteurs géographiques de la discipline ainsi
que par la composition de numéros spéciaux, ou comportant des dossiers
thématiques, tel est le programme scientifique auquel la revue se tient
depuis plus de quarante ans. Sa spécificité est d’être ouverte à tout
chercheur, quelle que soit son appartenance à des institutions ou à des
écoles de pensée, ou encore son implication dans des aires culturelles
données.
D’audience internationale, la revue publie des travaux
de chercheurs français et étrangers. Elle conjugue textes théoriques et
études ethnographiques, avec le souci d’appréhender le lointain comme
le proche.
N° 177-178 - janvier/juin 2006 - Chanter, musiquer, écouter
ÉTUDES et ESSAIS
Patrick WILLIAMS
Standards et standardisation. Sur un aspect du répertoire des musiciens de jazz.
Bernard LORTAT-JACOB
L’image musicale du souvenir. Georgia On My Mind de Ray Charles.
Alexandre PIERREPONT
Let My Children Hear Music. Pour une ethnographie des phénomènes de transmission dans le champ jazzistique.
Katell MORAND
« Apprendre à chanter ». Essai sur l’enseignement du jazz vocal.
Denis-Constant MARTIN
Le myosotis, et puis la rose... Pour une sociologie des « musiques de masse ».
Simha AROM et Denis-Constant MARTIN
Combiner les sons pour réinventer le monde. La World Music : sociologie et analyse musicale.
Jean JAMIN
Sonner comme soi-même. Ce que ne nous disent pas les vies de Billie Holiday.
DOCUMENTS
Michel LEIRIS
Hot Music. Lettre inédite à André Schaeffner, 8 mars 1935.
André SCHAEFFNER
Introduction
à Musique et danses funéraires chez les Dogons de Sanga (texte établi,
présenté et annoté par Jean Jamin, suivi de « Schaeffner aux tambours »
par Bernard Lortat-Jacob)
VARIA
ETUDES et ESSAIS
Jean-François COUROUAU
La plume et les langues. Réflexions sur le choix linguistique à l’époque moderne.
Michel ADAM
Nouvelles considérations dubitatives sur la théorie de la magie et de la sorcellerie en Afrique noire.
Émilie MAJ
Croyances et convenances iakoutes autour du sobo. Ethnographie du poisson où tout est bon.
Gilles TÉTART
Entomologie, éthologie et dérives anthropologiques.
Brigitte DERLON et Monique JEUDY-BALLINI
Collectionneur/collectionné. L’art primitif, le discours de la passion et la traversée imaginaire des frontières.
Frédérique FOGEL
Du mariage « arabe » au sens de la parenté. De « frère-frère » à « frère-sœur ».
Per HAGE
Dravidian Kinship System in Africa.
Bojka MILICIC
In Memoriam. Per Hage (1935-2005).
DÉBATS
Jean-Pierre DIGARD
Canards sauvages ou enfants du Bon Dieu ? Représentation du réel et réalité des représentations.
Philippe DESCOLA
Soyez réalistes, demandez l’impossible ! Réponse à Jean-Pierre Digard.
Jean-Pierre DIGARD
Les copains d’abord. Réponse à la réponse de Philippe Descola.
À PROPOS
Olivier ALLARD
La parenté en substance. La Critique de Schneider et ses effets.
Jackie ASSAYAG
« Prendre le XXE siècle à la gorge ». Le partage des génocides : spectre, comparaison, colonialisme.
Michel NAEPELS
Quatre questions sur la violence.
Jacques GALINIER
Culture et cognition. Les premières anthropologies de l’Aufklärung.
COMPTES RENDUS
Musique
Jacques BOUËT, Bernard LORTAT-JACOB et Sperant RADULESCU
À tue-tête : chant et violon au Pays de l’Oach, Roumanie. (Régie Meyran)
Gérard HERZHAFT
Americana : histoire des musiques de l’Amérique du Nord, de la préhistoire à l’industrie du disque. (Régie Meyran)
Philippe BAUDOIN, Jacques SIRON
Chronologie du jazz. et Dictionnaire des mots de la musique. (Patrick Williams)
Histoire et épistémologie
Tony BENNETT
Pasts Beyond Memory : Evolution, Museums, Colonialism. (Nélia Dias)
Alain TESTART
La Servitude volontaire. 1 : Les morts d’accompagnement ; 2 : L’origine de l’État. (Gérald Gaillard-Starzmann)
Ute HEIDMANN, éd.
Poétiques comparées des mythes : de l’Antiquité à la modernité. (Raphaël Baroni)
Sophie CHEVALIER et Jean-Marie PRIVAT, éds.
Norbert Elias et l’anthropologie... (David Ledent)
Jacques PEZEU-MASSABUAU
Habiter : rêve, image, projet. (Emmanuelle Lallement)
Richard BAUMAN
A World of Others’ Worlds : Cross-Cultural Perspectives on Intertextuality. (Jean-Louis Siran)
Afrique
Abderrahmane MOUSSAOUI
Espace et sacré au Sahara : ksour et oasis du Sud-Ouest algérien. (Pierre Bonte)
Joseph TONDA
Le Souverain moderne : le corps du pouvoir en Afrique centrale (Congo, Gabon). (Julien Bonhomme)
Amériques
Édith KOVÁTS-BEAUDOUX
Les Blancs Créoles de la Martinique... (Frédéric Cazou)
Steve STRIFFLER et Mark MOBERG, éds.
Banana Wars... (Natacha Giafferi)
Benjamin FEINBERG
The Devil’s Book of Culture : History, Mushrooms, and Caves in Southern Mexico. (Natacha Giafferi)
Asie
Martin GAENSZLE
Ancestral Voices : Oral Ritual Texts and their Social Contexts Among the Mewahang Rai of East Nepal. (Gérard Toffin)
Göran AIJMER
New Year Celebrations in Central China in Late Imperial Times. (Catherine Capdeville-Zeng)
Europe
Gilles TÉTART
Le Sang des fleurs : une anthropologie de l’abeille et du miel. (Jérôme Wilgaux)
Bernard LAHIRE
La Culture des individus : dissonances culturelles et distinction de soi. (Patrick Gaboriau et Philippe Gaboriau)
Didier FASSIN et Dominique MEMMI, éds.
Le Gouvernement des corps. (Corinne Delmas)
Didier FASSIN
Des maux indicibles : sociologie des lieux d’écoute. (Samuel Lézé)
Ulf HANNERZ
Foreign News... (Gérald Gaillard-Starzmann)
Martine SEGALEN
Vie d’un musée : 1937-2005. (Christelle Ventura)
Judith KARAFIÁTH et Marie-Claire ROPARS, éds.
Pluralité des langues et mythe du métissage : parcours européen. (Magali Molle)
Marc RENNEVILLE
Crime et folie : deux siècles d’enquêtes médicales et judiciaires. (Samuel Lézé)
Océanie
David HOWES
Sensual Relations : Engaging the Senses in Culture and Social Theory. (Nélia Dias)
Harriet WHITEHEAD
Food Rules : Hunting, Sharing, and Tabooing Game in Papua New Guinea. (Pascale Bonnemère)
Monique JEUDY-BALLINI
L’Art des échanges : penser le lien social chez les Sulka (Papouasie-Nouvelle-Guinée). (Pierre Lemonnier)
Barbara GLOWCZEWSKI
Rêves en colère avec les Aborigènes australiens. (Laurent Dousset)
Blog : Langue sauce piquante
le sexe imbécile
Le saviez-vous ? cette locution a longtemps servi à désigner la gent féminine. En latin, imbecillus
signifiait “faible” (de corps ou de caractère, ou les deux). Ce mot
était sans descendance en français, quand, vers la fin du XVe siècle,
quelque lettré s’avisa de l’incorporer au vocabulaire en le francisant
légèrement. Ainsi naquit imbécille, à la fois adjectif et
substantif, qui finit par perdre un “l”. Il devint derechef le
compagnon des femmes, pour désigner leur “faiblesse” constitutive.
L’inventeur de la locution “sexe imbécile”, au XVIe siècle, semble être
un certain Garnier, poète de son état, et on la retrouve en bonne place
dans la littérature du siècle suivant.
Le couple
Emission du 06 Avril 2006 Download LAVIEVA20060406.ram
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![]() Philosophe et psychanalyste |
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![]() ![]() Economica (2004) La psychanalyse a-t-elle réellement changé quelque chose à l'Amour? Du moins en a-t-elle relancé l'énigme: qu'est-ce qu'"un couple", en son réel inconscient? La seconde édition du présent ouvrage commence avec un Court traité freudien de l'amour. Freud nous met en mesure, par sa "psychologie amoureuse" (Liebespsychologie), de saisir ce moment du devenir - amoureux, soit l'éclosion du "sentiment amoureux" (Verliebtheit) en sa version passionnelle. Evénement qui a trouvé dans "l'amour courtois" sa figure propre: quelque chose comme "l'invention du couple" a été là rendu possible, relance de la pulsion par l'obstacle qui exalte la "valeur d'affect" par l'idéalisation de l'objet - ce dont témoignent les mythes de Tristan et Iseut et Roméo et Juliette. Clivage de la libido des "Anciens" de celle des "Modernes", dont la clinique de l'érotomanie, évoquée ici, est le symptôme. On peut ainsi s'aviser de l'émergence, contemporaine de la psychanalyse, d'une nouvelle "posture" face à l'amour, réactivant une certaine nostalgie courtoise: c'est ici une "lignée maudite" qui, des Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos au Bleu du Ciel de Georges Bataille en passant par la Vénus à la fourrure de Sacher-Masoch et Les Diaboliques de Barbey d'Aurevilly, est à relire comme portant à l'expression une forme aussi intense que paradoxale de "conjugalité" que domine une nouvelle version de la Dame. De la reconstruction de ce récit littéraire, soutenue, en sa dramaturgie par une lecture métapsychologique, surgit cette "autre scène", celle de la "passion postcourtoise". En cette parodie tragique, l'idéal se maintient et même s'exacerbe, en s'affrontant à l'épreuve du mal et de l'abjection. Ainsi prend corps un couple passionné, on ne peut plus lié par un certain objet, aussi insaisissable qu'irréductible, qui noue le "contrat passionnel". Conjuration à deux instaurant une "communauté inavouable" (Blanchot) qui trouve dans la réinvention de Laure, dans Le Bleu du ciel, son point d'orgue. L'archéologie de la hantise postcourtoise nous ramène à l'énigme du vouloir-femme, s'imposant ici comme loi passionnée. - 4ème de couverture - |
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![]() ![]() Economica (2005) Que "le genre humain se compose de deux moitiés", voilà une évidence première de ce monde. Pourtant, derrière la dualité hommes/femmes, transparaît l'énigme de la différence du masculin et du féminin en sa dimension inconsciente, irréductible au discours social comme au savoir biologique. À quelle pensée correspond donc la dualité des fonctions inconscientes du "masculin" et du "féminin" ? En repartant de la bisexualité, idée de Fliess reprise par Freud du côté du sujet inconscient, dans ses effets sur le fantasme et l'identification, se trouvent interrogées les métaphores de l'activité et de la passivité dans la dialectique oedipienne qui décide de l'inscription de l'identité psychosexuelle. Question métapsychologique dont l'enjeu clinique est incalculable : il suffit de rappeler que la clinique analytique tout entière témoigne d'un vacillement ou d'un effondrement de cette "évidence", sous les formes de la névrose, de la psychose et de la perversion ou dans les figures de "duplicité sexuelle" que représentent l'homosexualité, le transvestisme et la transsexualité. Cela commande d'interroger enfin les destins socio-cliniques - de la féminité comme "mascarade" à la masculinité comme "fanfaronnade" - et le retour dans le corps du brouillage du masculin et du féminin. Ainsi deviennent lisibles les formules de la sexuation qui chez Lacan formalisent l'impossible du rapport sexuel, à partir du clivage de la "jouissance phallique" et de la "jouissance de l'Autre". Du "refus de la féminité" à l'amour comme suppléance, le couple du masculin et du féminin questionne le rapport énigmatique du désir et de la mort. - 4ème de couverture - |
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![]() ![]() Economica (2004) L'angoisse est ce moment où quiconque fait l'expérience aiguë du déplaisir, se ressentant à la fois sous l'effet physique d'une décharge sensori-motrice et sous l'emprise d'une puissance énigmatique. La psychanalyse y déchiffre l'affect-signal de danger, à la fois aveugle et précis, du désir inconscient. La "névrose d'angoisse" démontre l'aptitude de l'angoisse à organiser une pathologie spécifique, au-delà de la banale "neurasthénie". L'angoisse apparaît ensuite comme l'index d'un conflit psychique, en même temps qu'elle traduit une alerte narcissique. C'est à ce titre "le phénomène principal et le problème fondamental" de la névrose, en même temps que la "questionpiège" de la psychanalyse. Le recours à la "métapsychologie" ou théorie psychanalytique permet de reconstituer les acteurs et les coulisses du drame de l'angoisse, à travers les instances de l'appareil psychique impliquées (moi, ça, surmoi). L'évolution de la théorie freudienne permet de situer le drame de l'angoisse, entre inhibition et symptôme, par rapport à la causalité traumatique. Cela permet enfin de situer les destins de l'angoisse - de séparation, de castration, "angoisse sociale" - et de réinterroger le symptôme, de la somatisation à la phobie, enfin comme index de la dualité masculin/féminin. Ainsi devient lisible l'apport de Lacan, qui situe le sujet de l'angoisse, identifié à l'"objet a", comme "sensation du désir de l'Autre". Moment de vérité : le sujet angoisse là où il désire. - 4ème de couverture - |
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![]() ![]() Economica (2005) Série de contributions sur la relation entre psychanalyse et sciences sociales. Les articles analysent la logique pluridisciplinaire des sciences humaines. Ils mettent en perspective la pyschanalyse avec les pratiques sociales, traitent des questionnements sociohistoriques ou des sujets liés à l'anthropologie psychanalytique. Des points de vue de spécialistes d'une discipline sur une autre. |
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![]() ![]() PUF (2005) Qu'était la philosophie, qui étaient les philosophes pour le fondateur de la psychanalyse ? D'un côté, Freud n'a pas de formules assez tranchantes pour débouter la philosophie de ses prétentions comme "vision du monde" et souligner son primal de la conscience, incompatible avec le savoir de l'inconscient ; d'autre part, on observe la récurrence, tout au long de son oeuvre, de références aux philosophes comme anticipant les découvertes analytiques. Il s'agit donc de sonder la critique freudienne de la philosophie, en s'appuyant sur l'ensemble des occurrences, puis de dégager son "explication", voire son diagnostic sur la "chose philosophique". En un second temps, se trouve examinée la "galaxie philosophique" freudienne, soit le sens de la référence philosophique dans la démarche métapsychologique ainsi que son rapport privilégié à Platon et à Kant, à Schopenhauer et à Nietzsche. Enfin, se trouve analysé l'ensemble des allusions aux figures de philosophes qui permet de situer Freud eu égard à l'histoire de la philosophie. Cet ouvrage, depuis sa première édition (1976), constitue une référence fondatrice à la conjonction "Psychanalyse et philosophie". Il marque le point de départ d'une enquête qui a trouvé son prolongement dans l'analyse des conjonctions Freud et Nietzsche, Freud et Wittgenstein, ainsi que dans l'Introduction à l'épistémologie freudienne et dans l'Introduction à la métapsychologie freudienne. - 4ème de couverture - |
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![]() ![]() Economica (2005) La phobie est cette peur aiguë qui fait symptôme, par l'excès de ses manifestations ou le caractère déplacé de son objet. Peur dévorante, qui fait irruption dans l'existence d'un sujet, qui dès lors ne peut aller et venir dans le monde sans redouter la rencontre de l'objet ou de la situation génératrice d'angoisse. Qu'est-ce que la psychanalyse peut dire de cette expérience? Ce qui se dessine est une écriture de l'angoisse qui éclaire le sens de l'épreuve phobique. La partie clinique – Scène de la phobie – en reconstitue le drame, depuis la "première peur" – attaque de panique – jusqu'à la confrontation à cette "phobie de situation" qu'est la solitude, en passant par l'agoraphobie – peur des grands espaces – et la zoophobie, peur des animaux, où se trahit la portée symbolique de cette peur inconsciente – comme l'atteste la phobie du petit Hans, véritable paradigme à relire. La partie théorique – Penser la phobie – met au travail la métapsychologie pour comprendre, à travers l'évolution de la théorie freudienne, les enjeux de cet "inconscient de la peur" : de la formation du symptôme dans la logique du refoulement à la capture du sujet, entre un danger réel et un autre danger réel – de castration et de "passivation". - 4ème de couverture - |
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![]() ![]() Economica (2004) Explore l'apport de la psychanalyse à la compréhension du symptôme somatique, à partir d'une approche clinique. Revient sur l'analyse freudienne des symptômes corporels et sur le fondement de certains cas d'école (symptôme dentaire). |
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![]() ![]() Economica (2003) Le masochisme introduit, par sa seule évocation, un paradoxe, celui que vient incarner le masochiste, par le spectacle qu'il donne : comment est-il possible, pour un tel sujet, de tirer du plaisir de ce qui, chez le tout-venant, semble formellement incompatible avec le plaisir? Nommé par la sexologie, comme "volupté dans la souffrance" accompagnée d'humiliation, en référence au nom de Sacher-Masoch, le "masochisme", se trouve réévalué à la lueur de la théorie freudienne des perversions. La signification inconsciente de ce "drôle de plaisir" - où jouir suppose de souffrir - surgit de la mise en scène du masochisme: l'examen de la "scène originaire" masochiste dans les récits fondateurs (de Rousseau à Sacher-Masoch) permet d'interroger ce qui se joue dans les coulisses, soit le destin pulsionnel de passivité et le travail du fantasme, qui en révèle les enjeux: la culpabilité et la castration. Dans un second temps, les formes du masochisme (érogène, moral, féminin) sont examinées. Cela éclaire le statut du corps, la place du masculin et du féminin et sa fonction comme norme de vie. L'examen pas à pas de la genèse de la théorie freudienne, jusqu'à l'au-delà du principe de plaisir et au "masochisme originaire", permet de montrer sa reprise chez les postfreudiens et la contribution de Lacan, révélant qu'au-delà de la douleur, le masochiste quête l'angoisse de l'Autre. Cela en éclaire les retombées cliniques et collectives, du symptôme à la sublimation, soit la question du réel de la jouissance inconsciente. - 4ème de couverture - |
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![]() ![]() Economica (2003) Entre frères et sœurs, entre frères et frères, entre sœurs et sœurs, que se passe-t-il au juste, vu des coulisses du savoir inconscient? Il y a bien un statut inconscient du "fraternel", qui se trouve ici exploré. Loin d'être le "parent pauvre" de l'expérience freudienne, ce lien ramène au vif de la conflictualité inconsciente, au point d'articulation du "narcissique" et de l'"œdipien" ("roman familial"). Le présent ouvrage explore les figures cliniques de ce lien, en sa préhistoire et en ses destins. Ce drame révèle - sur le fondement de l'exégèse de l'ensemble des textes et aperçus freudiens sur la question et en sa reprise chez Lacan - sa mise en scène, en ses trois actes majeurs: épreuve de l'intrusion et de la jalousie, de la séduction et, au-delà de la haine, de la réconciliation. Ainsi se trouvent mises en évidence les fonctions du frère, de l'imago au lien social en passant par la sublimation - l'amitié étant prise dans la métaphore fraternelle - avec, en contrepoint, la condition de l'enfant dit "unique". Le savoir du symptôme est mis en écho avec la mise en écriture du "complexe fraternel" et de la passion sororale, en ses figures bibliques, mythologiques et littéraires de Byron à Musil. L'examen de la "communauté inavouable" et de la gémellité spéculaire permet d'en dessiner la mise en miroir avec la question du féminin. - 4ème de couverture - |
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![]() ![]() Payot (2003) Que veut la femme? C'est, de l'aveu même de Freud, la grande question laissée inexplorée par la psychanalyse. S'appuyant sur une lecture attentive de l'œuvre de Freud, Paul-Laurent Assoun dévoile ici une version féminine du complexe d'Œdipe pour finalement faire dire au père de la psychanalyse... tout ce qu'il a toujours pensé sans jamais oser l'écrire. - 4ème de couverture - |
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![]() ![]() Que sais-je ? / PUF (février 2003) "C'est à vous d'être lacaniens, si vous voulez. Moi, je suis freudien" déclare Jacques Lacan (1901-1981) : c'est de s'être voulu - radicalement - "freudien" que son nom se retrouve homologué dans l'histoire de la psychanalyse et, au-delà, par les effets de ce geste, dans la pensée contemporaine, mise à l'épreuve de l'hypothèse de l'inconscient. Il s'agit ici d'introduire à et dans la "pensée-Lacan", celle des Ecrits et du Séminaire, véritable work in progress par lequel s'accomplit son "retour à Freud" en une oeuvre à la fois complexe et vivante. A partir de la présentation systématique de ses catégories majeures (imaginaire/symbolique/réel, signifiant, "objet a"...) se trouvent restitués le mouvement de sa recherche et le ramniement inlassable de son écriture. Ainsi devient lisible le passage de Freud à Lacan. - Note de l'éditeur - |
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![]() ![]() Gallimard (2000) Tristan et Yseut de Béroul est un roman-poème sur l'absolu de l'amour ; au XIIe siècle français, il a ancré dans notre mémoire et dans la littérature européenne la légende des deux amants sans cesse séparés et à jamais réunis dans la mort. C'est le Moyen Age qui a inventé cette splendide histoire de passion, de désir et de mort. La légende de Tristan et Yseut, née au cœur de l'Occident médiéval, est devenue tout aussitôt, et pour toujours, l'archétype de la passion amoureuse. Le texte présenté ici, un des plus anciens récits écrits en français, est certainement une des œuvres fondatrices du roman moderne. La traduction que nous donnons conserve, dans sa précision mais aussi dans sa poésie et sa théâtralité, la magie de l'original. - 4ème de couverture - |
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![]() ![]() LGF (2005) À Vérone, où les Montaigu et les Capulet se vouent une haine ancestrale, Roméo, fils de Montaigu, est amoureux de Rosaline, tandis que Capulet s'apprête à donner une grande fête pour permettre à Juliette, sa fille, de rencontrer le comte Pâris qui l'a demandée en mariage. Parce qu'il croit que Rosaline s'y trouvera, Roméo se rend au bal - et pour Juliette éprouve un coup de foudre aussitôt réciproque. Sous le balcon de la jeune fille, il lui déclare le soir même son amour puis, le lendemain, prie frère Laurent de les marier et de réconcilier leurs familles ennemies. Mais voici que, sur une place de Vérone, Tybalt, cousin de Juliette, provoque Roméo qui refuse de se battre. Mercutio, son ami, dégaine à sa place, mais lorsque Roméo voit Mercutio mortellement frappé par Tybalt, il décide de le venger : Tybalt tombe à son tour, et ce qui était une comédie vire à la tragédie. Si, dans cette pièce que Shakespeare compose vers 1595, les amants de Vérone sont ainsi promis au tragique, c'est que le destin leur est hostile. Star-crossed lovers, Roméo et Juliette sont seulement nés sous une mauvaise étoile : ils ne sont victimes ni d'une faute ni de leur amour, mais d'une suite de circonstances malheureuses qui mettront à mort cet amour - et feront de leur histoire, pour plusieurs siècles, un mythe. - 4ème de couverture - |
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![]() ![]() Mille et une nuits (1999) "O quelle volupté d'être battu !" : ainsi s'intitulait une des nouvelles de Sacher-Masoch (1836-1895). On ne peut s'étonner que le psychiatre Krafft-Ebing se soit inspiré de son œuvre pour créer le terme de "masochisme". L'univers romanesque de cet écrivain autrichien est en effet empreint d'une sensualité trouble, d'un constant sentiment de culpabilité, de l'angoisse du péché et du mal. Le héros de La Vénus à la fourrure raconte comment, aux termes d'un contrat conclu avec sa maîtresse, il s'est engagé à être son esclave, contraint de subir toutes les humiliations qu'elle jugerait bon de lui infliger : le bonheur alterne sans fin avec la douleur, comme si l'un ne pouvait venir que de l'autre. - 4ème de couverture - |
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![]() ![]() 10-18 (1991) "J'ai voulu m'exprimer lourdement. Mais je n'insinue pas qu'un sursaut de rage ou que l'épreuve de la souffrance assurent seuls aux récits leur pouvoir de révélation. J'en ai parlé ici pour arriver à dire qu'un tourment qui me ravageait est seul à l'origine des monstrueuses anomalies du Bleu du Ciel. Mais je suis si éloigné de penser que ce fondement suffit à la valeur que j'avais renoncé à publier ce livre, écrit en 1935. Aujourd'hui, en 1957, des amis qu'avait émus la lecture du manuscrit m'ont incité à sa publication. Je m'en suis à la fin remis à leur jugement." (Georges Bataille) - 4ème de couverture - |
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Le salut
Emission du 30 Mars 2006 |
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![]() Psychanalyste |
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Je continue avec mes définitions simples dans
l'intention de faciliter la plus ample compréhension possible de ce qui se
passe du côté des TIC (voir ce billet).
Podcast – Technologie permettant de mettre en ligne des billets enregistrés qui
peuvent être écoutés au lieu d'être lus. Ils sont très populaires sur certains
blogs et montrent ainsi que ce mode d'expression et de communication de vient
de plus en plus multimédia. On trouve aussi des vidéoblogs et des blogs mobiles
alimentés directement depuis un téléphone mobile. Vous pouvez consulter le moteur
de recherche de podcasts sur Yahoo. http://podcasts.yahoo.com/
Les podcasts
peuvent-être téléchargés sur un balladeur numérique et écouté en tout endroit à
n'importe quel moment de la journée.
Wiki – Un wiki est un site qui peut être alimenté et modifié par quiconque et
non plus seulement par le webmestre. Il peut-être ouvert à tout le monde ou à
un groupe limité (comme dans une entreprise).
Le wiki le plus
connu est Wikipedia, la plus grande encyclopédie du monde: 3,5 millions
d'entrées dans 123 langues dont 1 million en anglais et 260.000 en français.
Vous pouvez y participez… de préférence sur les sujets que vous connaissez bien.
Les wikis
commencent à être mis en place par les communautés car ils peuvent permettre de
constituer des bases de données locales extrêmement utiles comme ce Wikifish
utilisé dans une école.
RSS – Les fils RSS (Real Simple Syndication) permettent de s'abonner à tout ou
partie d'un blog ou d'un site et d'en recevoir le contenu sur un site spécial (par
exemple Bloglines) ou un programme spécial (par exemple FeedDemon) (ainsi que
par courriel si on le souhaite).
Ils sont de plus
en plus utilisés car ils permettent d'éviter les pourriels (spam), n'encombrent
pas les boîtes aux lettres virtuelles et permettent de voir très vite ce qui se
passe dans les domaines qui nous intéressent. Chaque usager peut ainsi se
constituer une palette d'informations de son choix. Les RSS entraînent un
bouleversement de la hiérarchisation des informations telle que la conçoit la
presse traditionnelle.
Vous avez d'autres questions? Vous avez mieux à
dire? N'hésitez pas...
Rédigé à 01:48 PM dans Médias&Blogs, Open Source, Pratique | Lien permanent
Lu sur le blog Transnets de Francis Pisani http:/pisani.blog.lemonde.fr/pisani/
Les technologies
de l'information et de la communication (TIC) jouent un tel rôle dans le monde
d'aujourd'hui que nous devons tous nous familiariser avec elles. Il ne suffit
donc pas de parler de ce qui se fait de plus avancé. Il est essentiel de s'assurer
que le plus grand nombre possible de personnes ont une idée des directions
prises, des possibilités ouvertes, des risques encourus. Pour cela il faut
suivre le débat.
Au risque de
lasser ceux qui savent déjà, je voudrais proposer quelques définitions simples
de certaines des technologies dont je parle (et qui commencent a faire leur
apparition de façon régulière dans les médias).
Tags – Les tags sont des étiquettes que les usagers peuvent apposer
virtuellement sur un document digital: article ou photo par exemple. Ils
peuvent ensuite s'en servir pour classer le matériel ou le partager avec
d'autres. Les tags sont très populaires sur Flickr, un site sur lequel on peut
garder ses propres photos de façon privée ou publique. Sur Del.icio.us,
n'importe quel usager peut signaler des articles qui lui semblent intéressants
et trouver ceux qui ont le même tag (étiquette) indiqués par d'autres. Ils
peuvent également retrouver les sites indiqués par certains leaders d'opinion.
Les nuages de tags – Une des façons de présenter les tags
correspondant à un site (ou à plusieurs) consiste à regrouper sur un même
espace les mots en question en leur attribuant une taille variable suivant
la fréquence d'utilisation. C'est très commode pour trouver instantanément ce
qui est le plus populaire à un moment donné. NewsCloud présente le contenu du
Washington post sous forme de nuages de tags:
Folksonomie – A l'opposé des formes traditionnelles de
classification des connaissances conçues à priori, cette organisation est faite
par les gens, ne s'interrompt jamais et progresse avec le temps. Si la
taxonomie est comme un arbre, la folksonomie est comme un tas de feuilles
légèrement animées par le vent. C'est une des manifestations de la
participation des usagers y compris à l'organisation des informations. Pour une
définition (provisoire) de folksonomie voir Wikipedia en français.
Que ceux qui ont
de meilleures définitions à proposer, ou simplement des améliorations, n'hésitent
pas…
Rédigé à 11:26 PM dans Médias&Blogs, Pratique, Réseaux | Lien permanent
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Professeur Émérite des Universités
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